jeudi 17 mars 2011

Mars - Avril - Mai 2011


Le plan que j'avais prévu la veille pour me rendre à Okinawa à fonctionner à merveille ! J'ai réussis à résister au sommeil pour être sur d'avoir le premier train (ok, ok, j'avoue, j'ai du m'assoupir 15 - 30 minutes !). Il est un peu plus de 5h30, je dis au revoir à Keisuke, et il me dit que je suis le bienvenu quand je veux. Je fonce à pied à la gare de Shimizu (il me faut environ 30 - 40 minutes de marche). Hop ! Les trains circulent malgré le séisme d'hier, donc c'est cool, j'arrive à pécho le train de 6h21. J'arrive à Shizuoka une dizaine de minutes après où je dois choper le car en direction de Nagoya à 7h, et sérieusement, si vous n'avez pas beaucoup de moyens quand vous venez au Japon, le car peut être une bonne solution pour se déplacer assez loin pour pas trop cher. Après ça, je chope un ticket de train (et là, le prix me fait mal par contre) pour me rendre à Hakata (où je devrai prendre le métro pour me rendre à l'aéroport de Fukuoka). Le train en question est un Nozomi shinkasen, les trains les plus rapides du Japon. J'ai pas réservé de places assises, mais j'arrive tout de même à trouver une place dans les wagons non-réservés. Certains restent debout pendant tout le long du voyage ... Hop, après toutes ces épreuves, me voilà à l'aéroport de Fukuoka. J'arrive au guichet pour prendre une place pour le vol de 18h15, ma crainte étant qu'il n'y ai pas de places. Mais pas de soucis, il y a de place et j'arrive même à avoir une place près du hublot. J'arrive à Naha (Okinawa) à 20h15. La première chose qui me frappe à l'arrivé dans l'aéroport, c'est qu'il y a un tas d'Américains et des bidasses (ouai, un tas de bases Américaines sont implantés à Okinawa, des gens résistent contre ça, donc ça va être l'occasion de les rencontrer et je suis sur que ça va être intéressant!). J'appelle Megumi pour qu'elle me donne un contact dans cette ville. Elle me dit qu'il n'y a pas de problèmes pour rester chez un pote à elle, mais il travail tard, donc que je devrai m'y rendre par moi même. Elle me passe son père qui est prof de Français pour les explications, donc ça simplifie le tout. Au final, j'arrive à trouver (j'ai finis la route en scooter en demandant mon chemin à un gars, l'entrée en matière commence plutôt bien !). Les gens ici ont l'air plutôt relax et sympathique, et surtout, il est tard, et il fait bon !

Je dis au revoir à tout ce bordel par le hublot de mon siège

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